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Chélicérates partie 4 - Araignées

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(Légende : embranchementsous embranchementclasse sous-classeinfra-classesuper ordreordresous-ordreinfra ordre--micro ordresuper famillefamillesous famille)


Chélicérates partie 4


Arthropoda


Les arthropodes ( du grec ancien ἄρθρον (arthron)  'articulation', et πούς (pous)  'pied' ) sont des animaux invertébrés ayant un exosquelette, un corps segmenté, et des appendices articulés appariés .  Ils se distinguent par leurs membres articulés et leur cuticule constituée de chitine, souvent minéralisée en carbonate de calcium. Le plan corporel des arthropodes se compose de segments, chacun avec une paire d'appendices. Les arthropodes sont à symétrie bilatérale et leur corps possède un squelette externe. Afin de continuer à grandir, ils doivent passer par des étapes de mue, un processus par lequel ils se débarrassent de leur exosquelette pour en révéler un nouveau. Certaines espèces ont des ailes. Ils sont un groupe extrêmement diversifié, avec jusqu'à 10 millions d'espèces.

Arthropoda Chelicerata 


Comme tous les arthropodes, les chélicérates ont des corps segmentés aux membres articulés, le tout recouvert d'une cuticule composée de chitine et de protéines. Le plan du corps  se compose de deux parties : le prosoma et l'opisthosoma, sauf que les acariens ont perdu une division visible entre ces sections. Les chélicères, qui donnent son nom au groupe, sont les seuls appendices qui apparaissent devant la bouche. Dans la plupart des sous-groupes, ce sont de modestes pinces utilisées pour se nourrir. Cependant, les chélicères des araignées forment des crocs que la plupart des espèces utilisent pour injecter du venin à leur proie.

La plupart des espèces reposent sur des poils modifiés pour le toucher et pour obtenir des informations sur les vibrations, les courants d'air et les changements chimiques dans leur environnement. Les araignées chasseuses les plus actives ont également une vue très aiguë.


Arthropoda Chelicerata Arachnida


Presque tous les arachnides adultes ont huit pattes, bien que la paire de pattes avant de certaines espèces se soit convertie en une fonction sensorielle, tandis que chez d'autres espèces, différents appendices peuvent devenir suffisamment gros pour prendre l'apparence de paires de pattes supplémentaires. Presque tous les arachnides existants sont terrestres, vivant principalement sur terre. Cependant, certains habitent des milieux d'eau douce et, à l'exception de la zone pélagique, des milieux marins également. Ils comprennent plus de 100 000 espèces nommées, dont 47 000 sont des espèces d'araignées (le reste Opilions, Scorpions et autres).

La première paire de pattes, les chélicères , sert à l'alimentation et à la défense. La paire d'appendices suivante, les pédipalpes, a été adaptée pour l'alimentation, la locomotion et/ou les fonctions de reproduction. Les arachnides se distinguent en outre des insectes par le fait qu'ils n'ont ni antennes ni ailes. Leur corps est organisé en deux parties : le prosoma, ou céphalothorax, et l' opisthosoma, ou abdomen. 


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae


Les araignées (ordre Araneae) sont des arthropodes à respiration aérienne qui ont huit pattes, des chélicères avec des crocs généralement capables d'injecter du venin, et des filières qui extrudent de la soie. Ils sont le plus grand ordre d' arachnides avec plus de 50 000 espèces. 

Anatomiquement, les araignées diffèrent des autres arthropodes en ce que les segments corporels habituels sont fusionnés en deux parties, le céphalothorax ou prosoma et l'opisthosoma, ou abdomen, et reliés par un petit pédicelle cylindrique.

Contrairement aux insectes , les araignées n'ont pas d'antennes. Les araignées ont le système nerveux le plus centralisé de tous les arthropodes, car tous leurs ganglions sont fusionnés en une seule masse dans le céphalothorax. Contrairement à la plupart des arthropodes, les araignées n'ont pas de muscles extenseurs dans leurs membres et les étendent plutôt par pression hydraulique.
Leurs abdomens portent des appendices qui ont été modifiés en filières qui extrudent de la soie à partir de jusqu'à six types de glandes. Les toiles d'araignées varient considérablement en taille, en forme et en quantité de fil collant utilisé.


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae A


Ils se distinguent par des chélicères (crocs) qui pointent en diagonale vers l'avant et se croisent dans une action de pincement, contrairement aux Mygalomorphae (tarentules et leurs proches parents), où ils pointent vers le bas. Les aranéomorphes constituent la grande majorité des araignées vivantes.


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Entelegynae


Les Entelegynae se caractérisent principalement par la nature du système génital féminin. Le système ancestral (plésiomorphe) se trouve chez les araignées non entélégynes, où il y a une seule ouverture génitale externe dans l'abdomen de la femelle. Un ou plusieurs mâles injectent le sperme de leurs bulbes palpiens via cette ouverture ; le sperme est généralement stocké dans des spermathèques spéciales. Lorsque les ovules sont libérés des ovaires, le sperme est également libéré et les ovules fécondés sortent du corps de la femelle par la même ouverture. Le sperme qui entre en premier est susceptible d'être le dernier à féconder les œufs. 

Chez les araignées entélégynes en revanche, il y a trois ouvertures externes dans le corps de la femelle. Le sperme est injecté par l'une ou l'autre des deux ouvertures copulatrices distinctes et pénètre dans les spermathèques. La libération et la fécondation des œufs se produisent de la même manière que chez les araignées non entélégynes. Dans ce système "à flux continu", les spermatozoïdes qui entrent en premier peuvent être les premiers à féconder les ovules.


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Entelegynae Sparassoidea Sparassidae 


Leurs critères diagnostiques sont les paires de pattes déployées sur le côté (implantation latérigrade), ce qui leur permet de courir sur le côté et en arrière, comme les crabes ;la deuxième paire est légèrement plus longue. Ce sont des araignées de grande taille (corps de 6 à 40 mm, avec une envergure pattes étalées pouvant atteindre 100 mm, et même plus chez Heteropoda maxima qui est la plus grande araignée connue à ce jour, avec une envergure de 25 à 30 cm).

Heteropoda boiei
Heteropoda boiei - Malaisie Taman Negara

araignée assez grande avec un mâle variant de 19 à 27 mm et une femelle de 23 à 37 mm ; yeux rapprochés et élevés ; couleur d'ensemble verdâtre avec des marques de couleur rouille ; le céphalothorax, vert pistache radialement rayé de rouge, est aplati, large et rond ; les mâchoires supérieures sont petites et épaisses et recouvertes de courts poils jaunâtres ; l'opisthosome est allongé, plus étroit que le céphalothorax, de forme conique et orné de bandes rouges ;  pattes longues (trois fois plus grandes que le corps) et fortes, marquées de taches rouges munies d'épines noire ; vit sur les troncs dans les forêts tropicales d'Asie du Sud-Est

Olios argelasius
Olios argelasius - Olie à chaussettes - Corse

assez grande (9 à 11 mm pour le mâle, 15 à 17 pour la femelle ; tarses et métatarses sombres, donnant l'impression que l'araignée porte des "chaussettes" ; coloration d'ensemble beige


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Entelegynae Thomisoidea Philodromidae 


Les philodromidés ont une forme de crabe en raison du fait que les deux premières paires de pattes sont orientées latéralement (latérigrade). Ceci est superficiellement similaire aux "vraies" araignées crabes (Thomisidae), mais ces familles ne sont pas aussi étroitement liées qu'on le pensait auparavant. Contrairement aux araignées-crabes, les pattes sont généralement de taille similaire, bien que la deuxième paire de pattes puisse être nettement plus longue que la première paire. Les yeux sont en deux rangées courbes avec la rangée postérieure plus large que la rangée antérieure. Quant à la coloration, les individus sont généralement de couleur crème à brun clair et présentent de faibles rayures longitudinales. 
Ce sont des prédateurs actifs et ils se trouvent souvent sur les tiges et les feuilles des plantes. Certains ne se trouvent que sur des arbres à feuilles caduques et d'autres uniquement sur des conifères . Un petit nombre d'espèces vivent dans les déserts. Au lieu de construire des toiles pour attraper des proies, ils chassent en embuscade. Courent très vite, d'où leur nom (qui aiment courir). 

Philodromus aureolus
Philodromus aureolus - Corse complexe d'espèces

couleur brun/orangé et des dessins assez bien marqués pour les femelles et une allure souvent brillante pour les mâles ; il s'agit d'un complexe d'espèces, le genre étant difficile

Philodromus dispar
Philodromus dispar - Corse mâle

large bande blanche qui ceint son abdomen, aussi bien chez les femelles que chez les mâles, ce qui rend l'identification facile (pour une fois chez ce genre) ; dimorphisme sexuel important, d'où le nom spécifique "dispar" : mâle noir ; femelle claire (photo ci-dessous)


Philodromus dispar
Philodromus dispar - Corse femelle

voir description au-dessus

Philodromus margaritatus
Philodromus margaritatus - Corse

 chélicères bicolores noirs et gris ; corps assez plat ; la coloration est très variable du gris-brun au vert-bleuté mais avec toujours des pattes annelées et des taches de différentes couleurs sur le corps ; le corps et les pattes sont recouverts de soies épineuses de grande taille ; vit sur les troncs d’arbres à feuilles caduques ou à feuilles persistantes, souvent recouverts de lichens parfois sur les rochers ; est souvent observée immobile sur des troncs d’arbres où elle chasse à l’affût mais quitte périodiquement son site de chasse pour en gagner un autre ; elle est très difficile à distinguer de son environnement, en particulier lorsque le tronc est recouvert de lichens

Philodromus rufus
Philodromus rufus - Corse complexe d'espèces

impossible à différencier de albidus ; céphalothorax avec deux bandes latérales rougeâtres ; abdomen parfois moucheté de rouge ; pattes blanches

Pulchellodromus bistigma
Pulchellodromus bistigma - Corse femelle

femelle 3 à 5mm pour 3 à 4 chez le mâle ; femelle : couleur brun rouge avec deux taches blanches sur l'arrière de l'abdomen, d'où le nom spécifique ; bande médiane blanche sur le céphalothorax ; mâle (photo ci-dessous) : abdomen avec une tache à l'avant et deux à l'arrière ; céphalothorax avec un triangle blanc à l'avant 

Pulchellodromus bistigma - Corse mâle

voir description au-dessus

Tibellus sp
Tibellus sp - France 72

longues araignées ayant l'habitude d'étendre leurs pattes le long de la tige ; quelques points en nombre variable sur l'abdomen, qui est par ailleurs clair avec une bande médiane sombre ; mâle et femelle quasi similaires ; genre difficile sans microscope pour aller à l'espèce ; elles poursuivent activement leurs proies, ne faisant pas de toiles ; huit yeux noirs de taille égale en deux rangées horizontales de quatre chacun, les médians postérieurs étant proches les uns des autres



Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Entelegynae Thomisoidea Thomisidae


Très grosse famille de plus de 2000 espèces, que l'on appelle "araignées-crabes". Les deux pattes avant sont généralement plus longues et plus robustes que le reste des pattes. Les deux pattes arrière sont plus petites et sont généralement couvertes d'une série d'épines solides. Ils ont des colorations ternes comme le marron, le gris ou le vert très vif, le rose, le blanc ou le jaune. Ils tirent leur nom de la forme de leur corps et se déplacent généralement de côté ou en arrière. Ces araignées sont assez faciles à identifier et peuvent très rarement être confondues avec la famille des Sparassidae, bien que les araignées crabes soient généralement plus petites.

Les Thomisidae ne construisent pas de toiles pour piéger leurs proies, bien qu'ils produisent tous de la soie pour les lignes de chute et diverses fins de reproduction ; certains sont des chasseurs errants et les plus connus sont des prédateurs embusqués. Certaines espèces s'assoient sur ou à côté de fleurs ou de fruits, où elles attrapent des insectes visiteurs. Certaines espèces, comme Misumena vatia sont capables de changer de couleur sur une période de quelques jours, pour correspondre à la fleur sur laquelle ils sont assis. D'autres imitent étonnamment bien les excréments d'oiseaux. 

D'autres espèces d'araignées-crabes au corps aplati chassent dans les crevasses des troncs d'arbres ou sous l'écorce lâche, ou s'abritent sous de telles crevasses le jour et sortent la nuit pour chasser. Les membres du genre Xysticus chassent dans la litière de feuilles au sol. Dans chaque cas, les araignées-crabes utilisent leurs puissantes pattes avant pour saisir et retenir leur proie tout en la paralysant avec une morsure venimeuse.

Bassaniodes sp
Bassaniodes sp - France 72

impossible de trancher ici entre B. bufo et robustus, il aurait fallu une vue de dessous, avec la face ventrale des pattes de bufo bien blanche

Diaea dorsata
Diaea dorsata - Thomise tricolore - France 72

petite taille, une des plus petites espèces de la famille (la femelle peut mesurer jusqu'à 6 mm, le mâle 4) ;  le prosoma et les pattes sont verts, l'opisthosoma est jaunâtre avec une marque brune ; yeux cerclés de blanc ; on la trouve surtout sur les feuilles de chêne ; les subadultes hivernent sous l'écorce des arbres morts ; les mâles ont un rituel de combat non dommageable : ils se tiennent opposés, étirent leurs pattes avant et dansent les uns autour des autres; et cela peut durer des heures ; une fois un vainqueur déclaré, la femelle descend d'un fil de soie et attend l'accouplement sur ce même fil

Ebrechtella tricuspidata
Ebrechtella tricuspidata - Thomise à trois taches - Corse femelle

 5 à 6 mm pour la femelle, 2,5 à 3,5 mm pour le mâle ; femelle : céphalothorax vert clair, avec des marques rougeâtres parfois indéterminées sur le dos de l'abdomen blanchâtre-jaunâtre ; ces marques rougeâtres consistent généralement en deux larges bandes reliées à l'arrière ; les pattes sont également vert clair ; mâle clairement différent ( dimorphisme sexuel ) : céphalothorax brun clair avec une bande médiane brillante, abdomen en forme de bouteille généralement vert pâle, latéralement avec des marques brun foncé

Heriaeus hirtus
Heriaeus hirtus - Thomise hirsute - Corse femelle

3,5 à 5,5 mm pour le mâle, 8 à 11 mm pour la femelle ; femelle généralement vert pâle, avec un abdomen vert plus clair ou jaune pâle, vaguement triangulaire et plus long que large ; la face ventrale de l'abdomen est verte et présente des rangées de points noirs ; les pattes sont également vertes ; le corps et les pattes sont couverts de longues soies blanches ; céphalothorax divisé longitudinalement par une ligne médiane claire et présentant généralement trois lignes claires longitudinales et trois transversales ;  mâle (photo ci-dessous) avec un abdomen plus mince, généralement avec une marque rougeâtre 

Heriaeus hirtus
Heriaeus hirtus - Thomise hirsute - Corse mâle

voir description ci-dessus

Misumena vatia
Misumena vatia - Thomise variable - France 72 - forme blanche 

le mâle mesure de 3 à 5 mm et la femelle, bien plus grande, de 7 à 11,5 mm ; l'abdomen va en s'élargissant vers l'arrière, et reste plus ou moins arrondi postérieurement ; chez la femelle le céphalothorax est blanc ou jaune avec une large bande brun-jaune de chaque côté et l'abdomen blanc, jaune ou vert très pâle avec de façon inconstante dans la moitié antérieure deux bandes longitudinales rouges ; chez le mâle le céphalothorax est brun-rouge ou noir avec une large bande jaunâtre dans la partie céphalique et l'abdomen blanc mat, orné de deux lignes parallèles bordées de noir ; ces araignées changent donc de couleur, et cela en fonction de repères visuels : le changement de couleur est le plus évident chez les femelles de cette espèce ; selon la couleur de la fleur qu'ils voient autour d'eux, ils peuvent sécréter un pigment jaune liquide dans la couche cellulaire externe du corps ; la couleur de base de l'araignée est le blanc : dans son état blanc, le pigment jaune est séquestré sous la couche cellulaire externe de sorte que les glandes internes remplies de guanine blanche sont visibles ; les individus sont alors capables de correspondre avec une plus grande précision aux fleurs blanches par rapport aux fleurs jaunes ; pendant que l'araignée réside sur une plante blanche, elle a tendance à excréter le pigment jaune au lieu de le stocker dans ses glandes ; pour redevenir jaune, l'araignée doit d'abord produire suffisamment de pigment jaune ; pour cette raison, il faut beaucoup plus de temps à ces araignées pour passer du blanc au jaune que pour passer du jaune au blanc : le changement de couleur du blanc au jaune peut prendre entre 10 et 25 jours alors que le changement de couleur inverse ne prend que six jours environ ; étonnamment, les araignées de cette espèce choisissent parfois de chasser sur des fleurs qui, à l'œil humain, ne semblent pas correspondre en couleur ; par exemple, on peut les trouver en train de chasser sur des pétales roses  : l'araignée apparaît blanche ou devient blanche, ce qui la fait ressortir pour les observateurs humains ; mais les arthropodes, quant à eux, servent à la fois de prédateurs et de proies à Misumena vatia et possèdent des photorécepteurs qui leur permettent de voir la lumière ultraviolette, bleue et verte, mais ils manquent souvent de récepteurs rouges : en conséquence, Misumena vatia est camouflée, apparaissant sombre sur un fond sombre

Misumena vatia
Misumena vatia - Thomise variable - France 72 forme jaune

voir explication ci-dessus

Oxytate virens
Oxytate virens - Thailande Chiang Dao

la femelle mesure de l'ordre de 10 mm, globalement de couleur verte ; le céphalothorax est un peu plus long que large ; les pattes antérieures sont longues et armées d'épines tandis que les postérieures sont plus fines et deux fois plus courtes ; l'abdomen est allongé, un peu plus sombre que l'ensemble de l'animal, s'élargissant légèrement vers le milieu avec la partie postérieure finissant en pointe ; comme toutes les espèces du genre Oxytate, chasse la nuit à l'affût sous une feuille en détectant les vibrations des proies puis se déplaçant à la surface de cette feuille

Ozyptila sp
Ozyptila sp - Corse

c'est un genre difficile avec une quinzaine d'espèces en France, qui ressemble beaucoup à Xysticus ; quelques motifs de spirales sur l'abdomen (contre des bandes pour Xysticus), qui peut aussi ne montrer aucune décoration ; se trouve le plus souvent sous les pierres

Pistius truncatus
Pistius truncatus - Thomise tronquée - Corse

 mâle 5 mm et femelle de 8 à 9 mm ; cette espèce est caractérisée par les coins arrière proéminents de son opisthosome ; le mâle est bien plus sombre que la femelle ; cette araignée se camoufle en adaptant en quelques jours la couleur de son corps à la couleur des fleurs sur lesquelles elle est en attente de proies, un comportement qui lui permet de surprendre ses proies (les pollinisateurs) et la protège des oiseaux prédateurs

Runcinia grammica
Runcinia grammica - Thomise rayée - Corse

bande claire traversant les yeux ; abdomen clair avec quatre bandes : deux latérales, et deux centrales formant un V ; céphalothorax bicolore, avec une bande claire centrale encadrée de deux bandes plus foncées ; apprécie les fleurs et les graminées, dans les zones ensoleillées ; su cette photo, l'araignée venait de capturer un syrphidé bien plus imposant qu'elle ; comme tous les membres de cette famille, elle ne construit pas de toile mais chasse à l'affût, profitant de son mimétisme

Synema globosum
Synema globosum - Thomise globuleuse - Corse femelle

le mâle adulte atteint 2 à 4 mm contre 7 à 8 mm pour la femelle ; les deux paires de pattes avant, utilisées pour chasser les insectes floricoles, sont plus développées que les pattes arrière, qui ont une fonction motrice prédominante ; une caractéristique frappante de cette espèce est la variation de couleur entre les femelles :  la couleur de fond de l'abdomen peut être rouge, jaune ou blanche, avec un motif noir ressemblant à la silhouette de Napoléon ; chez le mâle, (photo ci-dessous), abdomen noir avec deux marques blanches ; prosoma et pattes noirs ou brun foncé

Synema globosum
Synema globosum - Thomise globuleuse - Corse mâle

voir ci-dessus pour les explications

Thomisus onustus
Thomisus onustus - Thomise enflée - Corse

cette espèce montre un dimorphisme sexuel important à la fois en taille et en coloration, même en comparaison avec d'autres araignées crabes : 2 à 3,6 mm pour le mâle, 7 à 10 pour la femelle ; coins arrière proéminents de son opisthosome chez les deux sexes ; chez le mâle, la couleur de base du prosoma varie du jaune au brun foncé, l'opisthosome peut être jaune et vert ou brun ; chez la femelle,  la couleur est très variable, le plus souvent blanc, jaune ou rose en fonction de la plante sur laquelle elle chasse ; il est à noter que les mâles n'ont pas la possibilité de changer de couleur ; chasse à l’affût, en se camouflant et en adaptant en quelques jours la couleur de son corps à la couleur des fleurs sur lesquelles elle est en attente de proies ; quand la distance est jugée convenable entre le prédateur et sa cible, la chasse se clôt par un petit bond soudain, une étreinte des pattes antérieures munies d'épaisses épines qui retiennent la victime, et une morsure précise à la nuque qui instille un venin foudroyant au plus près des ganglions nerveux. 

Xysticus kochi
Xysticus kochi - Corse

La plupart des espèces du genre Xysticus sont des araignées de taille petite à moyenne ; elles ont tendance à avoir des pattes plus courtes et plus robustes que les autres araignées-crabe ; la couleur de base de ces espèces est généralement brune, beige ou grise ; le prosoma est parfois légèrement plus petit que l'opisthosome ; chez de nombreuses espèces, l'avant du corps présente au milieu une large bande longitudinale pâle ; l'opisthosome est clairement aplati chez la plupart des espèces et présente une marque foliaire médiane large et sombre ; les araignées du genre Xysticus ne construisent pas de toiles : ce sont des chasseurs d'embuscades qui préfèrent chasser près du sol (d'où le nom commun "araignées crabes terrestres"). Ils se déplacent lentement et chassent généralement en se postant dans une zone à fort trafic et en attrapant tout arthropode qui passe assez près. Comme la plupart des autres Thomisidae, ils saisissent leurs proies avec leurs deux paires de pattes antérieures élargies et les tuent par une morsure venimeuse.

Xysticus ulmi
Xysticus ulmi - France 72

mâle de 3 à 4 mm, femelle de 5 à 8,3 mm ; les triangles sur le prosoma et l' abdomen sont beaucoup plus allongés chez cette espèce par rapport aux autres araignées du genre ; le motif en forme de feuille sur le dos est brunâtre avec quelques lignes transversales blanchâtres vers la partie postérieure ; les pattes sont marquées de fines taches ; espèce sexuellement dimorphe, les mâles étant plus foncés que les femelles


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Entelegynae Uloboroidea Uloboroidae


Les Uloboridae sont une famille d' araignées non venimeuses. Leur manque de glandes à venin est un trait secondairement évolué. Au lieu de cela, ils enveloppent soigneusement leur proie dans de la soie, la recouvrent d'enzymes digestives régurgitées, puis ingèrent le corps liquéfié. Curieusement, leurs pièces buccales ne touchent jamais la proie. Elles sont hautement cryptiques : leurs pattes sont allongées et serrées les unes contre les autres, la couleur se confond avec des feuilles mortes, et elles peuvent s'immobiliser pendant des journées entières. 

Uloborus walckenaerius
Uloborus walckenaerius - Corse

taille similaire entre les deux sexes ; prosoma gris foncé, couvert de poils blancs, laissant quelques bandes sombres découvertes ; huit yeux disposés en deux rangées presque parallèles de quatre, avec les yeux latéraux antérieurs sur les coins avant de la tête ; abdomen de couleur blanc grisâtre ; ligne médiane brune, avec des bandes blanches et brunes alternées de chaque côté ; touffes de poils blancs pelucheux sur les bandes blanches, qui sont très distinctes du côté ; pattes du gris-brun foncé au brun rougeâtre, avec de légères annulations blanches, les deux paires de pattes avant étant nettement plus longues que les paires arrière



Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Haplogynae


Contrairement aux Entelegynae, les haplogynes n'ont pas d'organes génitaux féminins durcis (sclérifiés). La plupart des espèces de ce groupe ont six yeux, contrairement à la plupart des autres araignées. Il y a beaucoup moins d'espèces que les Entelegynae, avec une famille bien connue, les Pholcidae, que nous avons tous dans nos maisons ! 


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Haplogynae Dysderoidea 


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Haplogynae Dysderoidea Dysderidae 


Ce sont des araignées errantes nocturnes haplogynes, de moyenne ou grande taille, que l'on surnomme souvent "mangeuses de cloportes". Elles passent la journée enfermées dans une loge de soie placée dans la litière près du sol. Elles comptent 6 yeux et mesurent de 6 à 20 mm. Les chélicères sont puissantes afin de percer le corps chitineux de leur proies: les cloportes et les coléoptères. La morsure de ces espèces, très douloureuse, semble moyennement toxique et engendrerait des réactions locales. L'abdomen est ovale, parfois très allongé, et porte quatre orifices respiratoires.

Dysdera sp
Dysdera sp - Corse

genre difficile sur photo ; les adultes ont un corps et des pattes brun rougeâtre et peuvent mesurer jusqu'à 2 centimètres de long ; les femelles sont généralement plus grandes ; leurs six yeux sont rapprochés dans une forme ovale et ils ont huit pattes rougeâtres, la deuxième paire tournée vers l'arrière ; les Dysdera vivent dans des abris naturels, qu'elles enveloppent de soie totalement blanche ;  les habitants des forêts chaudes et humides prendront tout abri potentiel sur ou à proximité du sol ; ces abris sont utilisés pour se cacher des prédateurs ainsi que pour garder l'araignée au chaud ; ce sont l'un des rares arthropodes connus à chasser et à se nourrir de cloportes, l'une de leurs principales sources de nourriture ; ces araignées ont de larges mâchoires et de grands crocs pour aider à surmonter les coquilles solides en forme d'armure des cloportes ; cela en fait de puissants prédateurs pour leur taille, leur permettant de dominer ou de tuer des concurrents, tels que des mille- pattes ou d'autres araignées ; ils peuvent également excréter certaines enzymes qui neutralisent les défenses chimiques des proies potentielles, leur permettant de l'emporter sur d'autres invertébrés terrestres communs 

Harpactea hombergi
Harpactea hombergi - France 72

cette araignée possède des pattes assez fines bicolores claires avec des fémurs, tibias et basitarses partiellement assombris ; son corps est brun-rougeâtre, avec le céphalothorax plus foncé ; les six yeux de son groupe oculaire sont accolés, en cercle ; les deux sexes sont de taille semblable, l’abdomen du mâle est plus cylindrique ; elle se construit une loge tubulaire de soie blanche épaisse pour sa période d’inactivité ; la nuit, elle se déplace rapidement au sol, sur les branches ou les troncs ; elle y capture les insectes qu’elle rencontre



Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Haplogynae Dysderoidea Segestriidae


Les membres de cette famille sont facilement reconnaissables car leurs trois premières paires de pattes sont disposées vers l'avant au lieu de deux et ils ont six yeux au lieu de huit, disposés en demi-cercle. La structure des pattes semble être une adaptation pour vivre dans des tubes de soie, qui peuvent se ramifier et sont souvent construits dans les fissures de l'écorce des arbres, ainsi que sous les pierres. On les surnomme d'ailleurs "araignées tubicoles". De ces tubes partent un certain nombre de fils robustes. L'araignée se tient près de l'entrée et se rue sur sa proie lorsque les fils sont touchés, avant de hisser sa proie à l'intérieur.


Segestria bavarica
Segestria bavarica - France 72

grande taille : le mâle mesure entre 7 et 10 mm, la femelle 10 à 14 mm ; corps sombre, plutôt étroit et cylindrique ; céphalothorax brun foncé et brillant, opisthosome brun jaunâtre et traversé par une bande médiane de paires de taches sombres ; pattes brunâtres et annelées ; au repos, comme tous les membres de cette famille, les trois premières sont orientées vers l’avant, la 4ème vers l’arrière ; les yeux sont au nombre de 6, et disposés en 3 paires 



Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Araenomorphae -Haplogynae Pholcoidea Pholcidae



Elles ont de très longues pattes. Leur corps atteint de 2 à 10 mm de longueur, mais les pattes mesurent jusqu'à 50 mm. À cause de cet aspect, les Pholcidae sont souvent confondues avec les opilions ou faucheux, qui sont des arachnides mais pas des araignées, et avec les tipules ou cousins, qui sont des insectes diptères. 

Leurs toiles sont très irrégulières et en forme de nappe, construites dans des recoins sombres et humides, comme dans des grottes, sous des rochers et des écorces lâches, et dans des terriers de mammifères abandonnés. La toile de pholcides n'a pas de propriétés adhésives et s'appuie plutôt sur sa structure irrégulière pour piéger les proies. Lorsque les araignées détectent une proie dans leurs toiles, elles l'enveloppent rapidement d'un matériau semblable à de la soie avant d'infliger une morsure mortelle. La proie peut être consommée immédiatement ou conservée pour plus tard. Lorsqu'ils auront fini de se nourrir, ils nettoieront la toile en décrochant les restes et en laissant tomber la carcasse de la toile. 

Certaines espèces de Pholcidae présentent une réponse à la menace lorsqu'elles sont dérangées par un contact avec la toile ou par de grandes proies enchevêtrées. L'arachnide répond en vibrant rapidement dans un mouvement giratoire dans sa toile, qui peut parfois tomber dans un rythme circulaire. On les surnomme d'ailleurs parfois «araignées vibrantes». Il y a plusieurs raisons proposées pour cette réponse à la menace. Le mouvement peut rendre difficile pour un prédateur de localiser ou de frapper l'araignée, ou peut être un signal pour un rival présumé de partir. La vibration peut également augmenter les chances de capturer des insectes qui viennent de frôler leur toile et qui planent toujours à proximité.

Crossopriza lyoni
Crossopriza lyoni - Indonésie Lombok

la femelle mesure environ 3 à 7 mm contre 2,5 à 6 mm pour le mâle ; pattes extrêmement longues et fragiles ; la première paire de pattes chez les mâles plus grands peut atteindre jusqu'à 6 centimètres de longueur ; elles sont de couleur grise à ambrée et couvertes de nombreuses petites taches brunes longitudinales ; le céphalothorax est plus large que long, de couleur blanc grisâtre à ambre pâle ; au milieu de la surface supérieure se trouve une profonde dépression (appelée fovéa thoracique) ; comme certaines autres araignées de grottes, elle ne possède que six yeux, groupés en deux groupes de trois ; l'abdomen est gris avec des bandes latérales blanches et diverses taches sombres et claires sur les côtés et la face supérieure ; une bande irrégulière plus foncée s'étend dans le sens de la longueur à la surface inférieure ; cet abdomen est anguleux et un peu en forme de boîte, avec une petite bosse conique sur le haut du dos ; cette espèce possède également deux types d' organes stridulatoires qui lui permet de produire des sons 

Holocnemus pluchei
Holocnemus pluchei - Pholque de Pluche - France 34

mâle et femelle avec à peu près la même taille : 5 et 7 mm ; longues pattes fragiles avec des cercles noirs et blancs autour des articulationsbande noire ventrale caractéristique étendue du labium aux filières ; abdomen orné de dessins ; les femelles ont également une projection de sternum, qui est censée jouer un rôle important dans la sélection des partenaires en améliorant le contrôle des femelles sur la copulation ; les femelles et les mâles ont des organes stridulatoires du type où le pédipalpe frotte contre les chélicères, et aucune différence morphologique de ces organes n'a été observée entre les sexes

Pholcus phalangioides
Pholcus phalangioides - Pholque phalangiste - France 72

 la femelle est légèrement plus grande que le mâle, avec une longueur de 7 à 8mm ; quant aux immenses pattes, couvertes de fines soies grises, elles font environ 5 à 6 fois le corps (50 mm) ; prosoma de forme ronde,  ressemblant à une cacahuète ; le corps est translucide avec une tendance à être de couleur gris-brun pâle ; tache sombre à l'arrière du prosoma et quelques taches sombres et floues sur la face dorsale de l'opisthosome ; huit yeux ; P. phalangioides utilise le mimétisme comme tactique prédatrice pour maîtriser certaines proies : cela consiste à créer des vibrations spécialisées pour faire croire à la proie qu'elle a attrapé un insecte ou une autre araignée ; la future victime s'approche alors lentement de sa prise supposée, moment auquel l' araignée se dresse sur ses longues pattes, attend patiemment le moment exact où la proie touche l'une de ses pattes, avant de l'immobiliser rapidement en utilisant ses pattes pour l'envelopper de couches de soie ; es longues pattes lui permettent de s'éloigner de la proie pour éviter d'être mordu en représailles ;  elle peut alors administrer sa morsure venimeuse et passer à table

Physocyclus sp
Physocyclus sp - USA Texas Big Bend



Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Mygalomorphae


Important sous-ordre de plus de 3000 espèces d'araignées au corps lourd et aux pattes robustes, notamment des tarentules et diverses familles d'araignées communément appelées araignées à trappe, car elles forment des trappes au-dessus de leurs terriers. Leur principale caractéristique est leurs deux paires de poumons de livre (organe respiratoire des araignées, qui n'a rien à voir avec le poumon des vertébrés) et des chélicères pointant vers le bas. La plupart des espèces de Mygalomorphae ont huit yeux, une paire d'yeux principaux et trois paires d'yeux secondaires. 

Leurs chélicères et leurs crocs sont grands et puissants et possèdent de vastes glandes à venin qui se trouvent entièrement à l'intérieur de leurs chélicères. Ces armes, combinées à leur taille et à leur force, font des araignées mygalomorphes de puissants prédateurs. Beaucoup de ces araignées sont bien adaptées pour tuer d'autres grands arthropodes et tuent aussi parfois de petits mammifères , des oiseaux et des reptiles. Elles sont capables de filer de la soie au moins légèrement adhésive, et certaines construisent des toiles de capture élaborées qui approchent un mètre de diamètre. Les Mygalomorphae peuvent vivre jusqu'à 25 ans, et certaines espèces n'atteignent la maturité qu'à l'âge d'environ six ans.


Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Mygalomorphae Atypoidea Atypidae 


Enormes chélicères pour leur taille et des filières relativement longues. Les mâles sont parfois aux couleurs vives et errent à la recherche de femelles dans leurs trompes. Les femelles sont brun rougeâtre ou de couleur foncée. Ces araignées sont plus fréquentes dans de la terre souple (calcaire) ou dans des détritus.

Ce sont des prédateurs accomplis en embuscade qui passent la plupart de leur temps dans une retraite soyeuse en forme de chaussette sur le sol d'où ils tuent leur proie. Atypus construit un tube de soie parallèle à la surface du sol. Alors que jusqu'à 8 cm du tube reposent sur le sol, environ 20 cm sont enterrés verticalement. L'araignée repose au fond du tube. Lorsque la proie marche sur la partie exposée, l'araignée, alertée par les vibrations, transperce la proie à travers la soie, coupe la toile et entraîne la proie à l'intérieur pour la manger. 

Atypus sp
Atypus sp - France 19

ce sont des araignées à trois griffes, de taille moyenne à grande, à huit yeux ; six filières avec la filière médiane tronquée ; les côtés prolatéraux des maxillaires sont allongés ; ils ont de grands chélicères avec des crocs longs et fins ; identification spécifique difficile



Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Mygalomorphae Ctenizidae


Ces araignées sont terricoles et de mœurs nocturnes. Ce sont des mygales massives, puissantes, potentiellement capables de morsures profondes et d'importantes injections de venin.
La taille est moyenne à forte, parfois supérieure à 25 mm, avec des chélicères puissantes et pattes courtes et robustes. Ces araignées sont dépourvues de lames maxillaires. Le céphalothorax est uni, glabre et brillant. Les huit yeux forment un amas situé au milieu de la marge antérieure du céphalothorax. Quatre filières sont présentes, les postérieures seules étant importantes. Les chélicères portent une rangée de pointes robustes à l'extrémité de l'article basal ; cette structure, appelée rastellum, sert de véritable pic pour creuser le terrier. Ce dernier terrier est cylindrique, souvent profond, tapissé de soie peu adhérente aux parois, et fermé par un opercule circulaire constitué de couches alternées de soie et de terre.

Cteniza sauvagesi
Cteniza sauvagesi - Corse

espèce restreinte à la Corse, Sardaigne, et littoral occidental italien jusqu'en Sicile ; mygale terricole de grande taille (15 à 18 pour le mâle / 17 à 28 pour la femelle), d'aspect massif et trapu renforcé chez la femelle par de courtes pattes très robustes ; son abdomen est duveteux, gris bleuâtre uniforme ; céphalothorax de forme ovale et lisse ; pattes velues et se terminant par des griffes munies de piquants ; la femelle excave, à l'aide de son rastellum et de ses pattes,un terrier tubulaire de plusieurs dizaines de centimètres de profondeur dans lequel elle passe la majeure partie de son existence ; si l'on tente d'ouvrir le clapet de son terrier, elle le retient très fermement avec ses pattes



Arthropoda Chelicerata Arachnida Araneae Mygalomorphae Nemesiidae


Les Nemesiidae sont des araignées relativement grandes avec des pattes robustes et un corps presque trois fois plus long que large. Elles sont de couleur foncée, brun à noir, bien que certaines aient des poils argentés sur leur carapace. Certaines espèces peuvent mesurer plus de 4 centimètres de long. Elles vivent dans des terriers, souvent munis d'une trappe à charnière. Cette porte est poussée vers le haut pendant que l'araignée attend de passer sa proie. Elles sortent rarement de leurs terriers, attrapant des proies et se retirant le plus rapidement possible. 

Nemesia sp
Nemesia sp - Corse Furiani

genre difficile, 6 espèces endémiques rien qu'en Corse 




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Chélicérates partie 4 - Araignées Chélicérates partie 4 - Araignées Reviewed by RENOULT on 28 novembre Rating: 5

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