Arctocephalus pusillus - Otarie à fourrure d'Afrique
Une otarie à fourrure lézarde sur une pierre parmi ses nombreux congénères, profitant d'un bon soleil hivernal - colonie du Cape Cross, Namibie |
Il faut le repérer, ce promontoire rocheux perdu sur la vaste étendue côtière désertique de Namibie ! Mais il devient connu ce coin, pour les milliers d'otaries (200 000 en période de reproduction) qui viennent chaque année. Pendant ce moment de repos, observons sa frimousse : on voit bien ses oreilles avec un pavillon externe, ce qui la distingue immédiatement de ses cousins les phoques qui, eux, n'ont qu'un orifice simple. Autre différence notable, l'otarie est assez habile au sol, pouvant avec ses nageoires se déplacer par petits bonds ; le phoque est beaucoup plus aquatique. Là, son ventre doit être bien plein, de poissons certainement, voire de calmars ou de crabes dans une moindre mesure. Et être entouré de milliers de congénères peut être efficace en cas d'attaque, car le nombre fait la force : en mer, les grands requins blancs sont redoutables, et sur terre, les chacals ou les hyènes (nous avons vu des chacals patrouiller durant notre visite). Bref, comme souvent, pas une vie de tout repos pour une proie potentielle. Mais pour l'instant chut... repos mérité !
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Arctocephalus pusillus - Otarie à fourrure d'Afrique
Reviewed by RENOULT
on
11 septembre
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