jeudi 27 septembre 2018

Afrique du Sud - Duiker Island


A quelques kilomètres du village de pêcheurs de Hout Bay se trouve une île protégée pour maintenir une belle population d'Otaries à fourrure d'Afrique du Sud, Arctocephalus pusillus : l'île Duiker. C'est un bastion intéressant de l'animal (moins impressionnant que Cape Cross en Namibie mais tout de même à faire), et une chouette sortie en bateau que l'on organise très facilement avec plusieurs départs chaque jour.

Duiker Island
La cohabitation sur la minuscule île de Duiker est parfois difficile. De jeunes individus se chamaillent tandis que d'autres font la sieste. Au premier plan, un goéland ne semble pas intimidé par les otaries ! 


Hout Bay est un petit village à longue tradition de pêche, situé à une quinzaine de kilomètres au sud de Cap Town, tourné vers l'ouest. Les maisons s'étendent le long d'une vaste plage que vient terminer un impressionnant piton rocheux, la Sentinelle. Le petit port fut aménagé par les néerlandais dès le XVIIème siècle.

Hout Bay
Départ pour les otaries depuis le port, avec une vue sur la Sentinelle, ce piton rocheux veillant sur le village.

Chroicocephalus hartlaubii - Mouette de Hartlaub
Chroicocephalus hartlaubii - Mouette de Hartlaub
Larus dominicanus - Goéland dominicain
Larus dominicanus - Goéland dominicain

Bostrychia hagedash - Ibis hagedash
Bostrychia hagedash - Ibis hagedash

L'Otarie à fourrure du Cap est un bel animal, robuste, avec ses oreilles externes bien visibles (ce qui distingue les otaries des phoques qui n'ont qu'un simple trou) et des vibrisses (moustaches) très longues. Les mâles peuvent peser plus de 300 kilogrammes ! (les femelles rarement plus de 120). Ils possèdent une belle crinières de poils courts. C'est un animal taillé pour l'eau, son élément dans lequel il passe la plus grande partie de sa vie, même si la terre ferme ne doit jamais se trouver loin. Il a une prédilection pour les rochers, mais peut également s'installer sur des plages de sable. Hormis l'humain, son plus grand prédateur est le Grand requin blanc, suivi de l'orque, et ils ont développé plusieurs techniques pour tenter de limiter les dégâts, comme se regrouper, partir dans différentes directions en cas d'attaque, ou éviter le marsouinage pour plus de vigilance sous l'eau.

Un beau mâle  se prélasse au soleil (pourtant froid) de l'hiver austral.

Les otaries en mode repos
Les otaries sont en mode repos.


   
   



[full_width]

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire