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Turquie - Istanbul, la ville aux deux continents


Istanbul, plus grande agglomération européenne avec ses 19 millions d’habitants, est-elle européenne ou asiatique ? Admirablement située de part et d’autre du détroit du Bosphore, elle est les deux. Construite, comme Rome, sur sept collines, elle est avec cette dernière et Athènes une des trois villes antiques les plus importantes de l’Ancien monde. Il faut dire que son histoire est chargée ! Son classement en 1985 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco est là pour souligner ces siècles mouvementés, entre faste et décadence. Tour à tour nommée Byzance au moment de sa fondation puis Constantinople en l’honneur de l’empereur Constantin, Istanbul, si elle n’est plus la capitale politique de la Turquie, en reste le moteur historique, culturel et économique. A cheval entre deux mondes..

la vénérable Sainte-Sophie de nuit
la vénérable Sainte-Sophie de nuit


 Sommaire
  • Hippodrome ici
  • Mosquée bleue ici
  • Sainte-Sophie ici
  • Palais de Topkapi ici
  • Grand bazar ici
  • rives du Bosphore ici


l’arrivée sur Istanbul…

 le trafic est dense à l’abord du pont du Bosphore  la tour de Galata domine le quartier du même nom, rive européenne, mais de l’autre côté de la Corne d’Or
A gauche : le trafic est dense à l’abord du pont du Bosphore, qui enjambe de ses 1600 mètres de longueur le Bosphore. C’est l’un des deux ponts reliant la partie asiatique de la ville à sa partie européenne. La circulation y est donc toujours difficile. 

A droite : la tour de Galata domine le quartier du même nom, rive européenne, mais de l’autre côté de la Corne d’Or. Construite au XIIIème siècle par les Génois, c’était à l’époque la plus haute construction d’Istanbul, avec ses 66 mètres.



Istanbul by night…


Mosquée Bleue
Mosquée Bleue


Sainte-Sophie
Sainte-Sophie

Mosquée de Soliman le Magnifique
Mosquée de Soliman le Magnifique

Mosquée neuve
Mosquée neuve



Hippodrome


A l’époque de Byzance, l’empereur Septime Sévère fait construire un immense hippodrome pour accueillir les courses de chars, ouvrage qui ne sera achevé que sous Constantin, pour inaugurer sa nouvelle capitale Constantinople. Cet hippodrome a été réalisé comme le Circus Maximus de Rome, soit avec deux longues pistes séparées par une barrière, la spina, deux virages et des gradins tout autour. Que reste-t-il du monument aujourd’hui ? Eh bien pas grand chose, si ce n’est trois ornementations de la spina centrale : l’obélisque de Théodose, l’obélisque muré et la colonne serpentine. Un quatrième ornement est toujours conservé, mais se trouve à la Basilique Saint-Marc de Venise : les chevaux en bronze de Constantin, qui devaient se situer au-dessus des carceres, c’est-à-dire les stalles de départ des chars.

 L’obélisque muré (à gauche), fait une hauteur de 32 mètres et est constitué de gros blocs.  L’obélisque de Théodose (à droite), lui, est beaucoup plus ancien, puisqu’il vient du grand temple l’Amon Rê de Karnak, en Egypte.

L’obélisque muré (à gauche), fait une hauteur de 32 mètres et est constitué de gros blocs. Il fut probablement érigé sous Constantin, au IVème siècle. Quelques siècles plus tard, il fut recouvert de plaques de cuivre, qui furent pillées lors de la quatrième croisade pour en faire des pièces de monnaie.

L’obélisque de Théodose (à droite), lui, est beaucoup plus ancien, puisqu’il vient du grand temple l’Amon Rê de Karnak, en Egypte. Construit sous le règne de Thoutmôsis III, il fut apporté à Alexandrie, puis à Constantinople sous Théodose, afin d’orner la spina de l’Hippodrome. Les splendides bas-reliefs sur le granite rouge célèbrent la victoire de Thoutmôsis III sur l’Euphrate, tandis que le piédestal en marbre, plus récent, chante les exploits de Théodose.



Mosquée Bleue 

La mosquée Bleue, une des attractions principales de la ville, est unique au monde sur un point : elle possède 6 minarets, privilège islamique uniquement dépassé par la Ka’ba de la Mecque, avec ses sept minarets. Elle est connue dans le monde entier pour ses mosaïques bleues qui ornent l’intérieur. En revanche elle n’est pas très ancienne (rien à voir avec Sainte-Sophie qui lui fait face…) puisqu’elle fut érigée sous le règne du sultan Ahmet Ier au début du XVIIème siècle.

vue de la Mosquée Bleue depuis l’esplanade
vue de la Mosquée Bleue depuis l’esplanade


façade depuis la cour intérieure, entourée d’arcades avec en son centre la fontaine aux ablutions
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Extérieur de la Mosquée
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Porte côté Hippodrome
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un des six minarets
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cour intérieure
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1 - façade depuis la cour intérieure, entourée d’arcades avec en son centre la fontaine aux ablutions
2 - Extérieur de la Mosquée
3 - Porte côté Hippodrome
4 - un des six minarets
5 - cour intérieure

Voici l’intérieur magistral de la Mosquée Bleue : 21 000 carreaux de céramique bleue d’Iznik ! La décoration se partage entre végétation (cyprès, fleurs, fruits…) et versets du Coran. Toutes les lampes qui éclairent la vaste salle étaient autrefois recouvertes d’or. Le sol quant à lui est intégralement recouvert de tapis offerts par les fidèles. C’est immense !
Voici l’intérieur magistral de la Mosquée Bleue : 21 000 carreaux de céramique bleue d’Iznik ! La décoration se partage entre végétation (cyprès, fleurs, fruits…) et versets du Coran. Toutes les lampes qui éclairent la vaste salle étaient autrefois recouvertes d’or. Le sol quant à lui est intégralement recouvert de tapis offerts par les fidèles. C’est immense !

Détails de la décoration stylisée
Détails de la décoration stylisée

la massive coupole est soutenue par quatre énormes piliers en « pattes d’éléphant »
la massive coupole est soutenue par quatre énormes piliers en « pattes d’éléphant »


détail de l’intérieur
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1 - détail de l’intérieur
2 - Vero, comme toutes les femmes pénétrant dans la mosquée, doit se couvrir la tête.



Eglise Sainte-­Sophie


L'église de Sainte­-Sophie est LE monument incontournable d’Istanbul. Faisant face à la mosquée Bleue, elle a une histoire à la hauteur de sa renommée : sa construction remonte au VIème siècle, mais l’emplacement a été utilisé de tous temps. Les vestiges de l’édifice reposent sur un ancien temple grec dédié à Apollon, puis plusieurs basiliques chrétiennes se sont succédé. Au IVème siècle tout d’abord sous… Constance II, puis sous Theodose II après un premier incendie. Enfin, troisième mouture, le bâtiment actuel, celle voulue en 532 par l’empereur Justinien, dédiée à la sagesse Divine. La coupole s’écroula suite à un tremblement de terre, fut reconstruite… et le monument que nous admirons aujourd’hui date de 562. Sa forme est définitive.

Des matériaux précieux furent acheminés de tout l’Empire ! Rien n’était trop beau ni trop grand pour Sainte-Sophie : pierres d’Egypte, colonnes grecques du temple d’Artémis à Ephèse… Comme bien (trop) souvent, on pille des monuments pour en refaire un…

 

esplanade de Sainte-Sophie
esplanade de Sainte-Sophie


Le bâtiment ne bouge pas durant des siècles mais est mis à sac lors de la quatrième croisade par les latins Chrétiens, et devient à cet effet, durant 60 ans (nous sommes au XIIIème siècle) une cathédrale catholique. Elle est récupérée par les Byzantins qui lui ajoutent les nombreux arcs-boutants pour la soutenir. Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! En 1453, Constantinople tombe aux mains des musulmans qui font de Sainte-Sophie un symbole et la transforment en mosquée. Ils gardent son nom : Ayasofya. Les minarets datent bien sûr de cette époque. Plusieurs sultans améliorent l’édifice, comme Soliman le Magnifique qui fait installer d’immense chandeliers, ou plus tard un minbar (estrade pour les sermons), une loggia pour le muezzin etc… Continuons l’histoire… Les siècles passent, elle reste mosquée. Jusqu’en 1934, durant la République turque, lorsqu’Atatürk décide de ne plus en faire un lieu de culte et de la rendre à l’humanité. C’est aujourd’hui un musée que les visiteurs du monde entier viennent admirer.


vue d’ensemble de l’église
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façade
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Le narthex est un long couloir séparant l’extérieur de la basilique proprement dite.
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La porte impériale permettait à l’empereur de pénétrer à l’intérieur. De nombreuses mosaïques de style byzantin représentant le Christ ornent les dessus de portes.
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1 - vue d’ensemble de l’église
2 - façade
3 - Le narthex est un long couloir séparant l’extérieur de la basilique proprement dite.
4 - La porte impériale permettait à l’empereur de pénétrer à l’intérieur. De nombreuses mosaïques de style byzantin représentant le Christ ornent les dessus de portes.


Sainte-Sophie est l’exemple le plus fameux de l’architecture byzantine : l’intérieur est d’un faste inouï ! colonnes de vingt mètres de hauteur en porphyre, venant du monde antique (huit colonnes viennent du temple romain de Baalbek au Liban !), murs plaqués de marbres polychromes… quant à la coupole et ses 31 mètres de diamètre, elle semble flotter au-dessus des 55 mètres du sol ! Entièrement décorée de mosaïques d’or, elle est encadrée de quatre pendentifs triangulaires, eux même reposant sur de massifs piliers. Encore une fois, rien n’était trop beau pour Sainte-Sophie dont le coût total de la construction mit même en péril l’économie de l’Empire !

coupole de Sainte-Sophie
coupole de Sainte-Sophie

vue de l’abside
vue de l’abside

Vue de la nef depuis la galerie supérieure qu’occupaient les fidèles lorsque le sultan priait seul en bas. Tout l’étage est cintré d’un parapet en marbre
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la loge de l’empereur
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1 - Vue de la nef depuis la galerie supérieure qu’occupaient les fidèles lorsque le sultan priait seul en bas. Tout l’étage est cintré d’un parapet en marbre

2 - la loge de l’empereur



Palais de Topkapi


plan du palais de Topkapi
plan du palais de Topkapi


Le palais de Topkapi fut durant quatre siècles, entre le XV et le XIXème, la résidence principale des sultans. Le palais est gigantesque, 70 hectares entourés de cinq kilomètres de remparts (!) et chaque souverain a apporté ses améliorations au fil du temps : une bibliothèque, un kiosque avec vue sur les rives du Bosphore,une mosquée etc… Quant au harem et ses salles labyrinthiques, c’est le clou d’une visite à Topkapi : la magnificence est totale ! Mis à part le harem, le reste des bâtiments est décoré d’une manière sobre, avec un usage constant du marbre.

 la porte du Salut (ou Ortakapi) permet de passer de la première à la deuxième cour. Elle est encadrée de deux tours octogonales crénelées  vue depuis la deuxième cour sur la tour de Justice

A gauche, la porte du Salut (ou Ortakapi) permet de passer de la première à la deuxième cour. Elle est encadrée de deux tours octogonales crénelées. C’est par cette porte que le sultan passait, seul, à cheval, tandis que tous les autres devaient être à pied.

 A droite, vue depuis la deuxième cour sur la tour de Justice. La deuxième cour servait de rassemblement aux courtisans, et c’est ici que le sultan rendait la justice. Elle est entourée des cuisines côté nord, du harem, de la salle du Conseil. La tour que l’on aperçoit est le bâtiment le plus élevé de Topkapi. Elle symbolisait la lutte constante des sultans contre l’injustice. Du sommet, le sultan pouvait observer tout le palais et les rives du Bosphore.

La bibliothèque d’Ahmet III, de style néoclassique du XVIIIème siècle. L’extérieur est entièrement recouvert de marbre et a la forme d’une croix grecque : hall central avec couple et trois ailes.
La bibliothèque d’Ahmet III, de style néoclassique du XVIIIème siècle. L’extérieur est entièrement recouvert de marbre et a la forme d’une croix grecque : hall central avec couple et trois ailes.


détail de la porte de Félicité, qui conduisait à la troisième cour, là où commencent les appartements privés du sultan
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vue sur les rives du Bosphore
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intérieur de la Bibliothèque d’Ahmet III. Cette alcôve était le lieu de lecture privé du sultan.
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Depuis la fenêtre d’or grillagée que l’on aperçoit cachée, le sultan pouvait assister aux réunions sans être vu, et pouvait interrompre les débats en donnant un coup sec sur la grille.
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1 - détail de la porte de Félicité, qui conduisait à la troisième cour, là où commencent les appartements privés du sultan
2 - vue sur les rives du Bosphore
3 - intérieur de la Bibliothèque d’Ahmet III. Cette alcôve était le lieu de lecture privé du sultan.
4 - Depuis la fenêtre d’or grillagée que l’on aperçoit cachée, le sultan pouvait assister aux réunions sans être vu, et pouvait interrompre les débats en donnant un coup sec sur la grille.

La salle Impériale ou salle du Divan, est la pièce de réunion de tous les ministres du sultan, grand vizir et vizirs. Plusieurs fois par semaine les ministres discutaient des lois de l’Empire. Les trois salles adjacentes servaient à tenir les délibérations pour la centrale à coupole, et de chambres pour les deux autres.
La salle Impériale ou salle du Divan, est la pièce de réunion de tous les ministres du sultan, grand vizir et vizirs. Plusieurs fois par semaine les ministres discutaient des lois de l’Empire. Les trois salles adjacentes servaient à tenir les délibérations pour la centrale à coupole, et de chambres pour les deux autres.


le harem de Topkapi

Le Harem de Topkapi, avec ses 300 pièces labyrinthiques, est le clou de la visite à Topkapi ! Ce vaste ensemble fait partie des appartements privés du sultan. C’est également le lieu de résidence de la Mère du Sultan, des nombreuses femmes et concubines de ce dernier, mais aussi de sa famille et de ses enfants. Le Harem fut construit au XVIème siècle autour de plusieurs cours qui étaient au centre des divers appartements : eunuques, concubines etc… Il était strictement interdit de pénétrer dans le Harem.

peu après l’entrée se trouvait la cour des Eunuques noirs, bordée de leurs appartements ainsi que celui des odalisques (femmes blanches esclaves offertes au sultan)
peu après l’entrée se trouvait la cour des Eunuques noirs, bordée de leurs appartements ainsi que celui des odalisques (femmes blanches esclaves offertes au sultan)


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les toilettes, à la turque bien entendu, du sultan, avec robinetterie rehaussée d’or…
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détail de faïences
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1 - Vero assise à l’entrée principale du Harem
2 - les toilettes, à la turque bien entendu, du sultan, avec robinetterie rehaussée d’or…
3 - détail de faïences
4 - une porte

Vue générale de la salle Impériale. Le trône du sultan est au centre. Ce dernier pénétrait dans la pièce par une porte secrète dissimulée derrière le grand miroir que l’on aperçoit à gauche du trône. La galerie en arrière plan, elle, était occupée par ses invités, dirigés par la Mère.
Vue générale de la salle Impériale. Le trône du sultan est au centre. Ce dernier pénétrait dans la pièce par une porte secrète dissimulée derrière le grand miroir que l’on aperçoit à gauche du trône. La galerie en arrière plan, elle, était occupée par ses invités, dirigés par la Mère.


La somptueuse salle Impériale, datée du XVIème siècle, dominée par une haute coupole. C’était la salle de réception et on l’utilisait aussi pour les divertissements du harem. Le sultan recevait ses femmes, ses enfants, sa mère, et des cérémonies comme des mariages pouvaient y avoir lieu. Toutes les faïences bleues et blanches viennent de Delft et les miroirs de Venise.


salle impériale
salle impériale

salle impériale

coupole de la salle impériale
coupole de la salle impériale


Chambre privée de Murad III, avec son vaste dôme légèrement plus petit que celui de la salle Impériale. C’est la plus ancienne (XVIème siècle) et la plus belle chambre du Harem. Elle est décorée de faïences bleues et rouge corail d’Iznik. Un bandeau de motifs calligraphiques fait tout le tour de la pièce.

Chambre privée de Murad III
Chambre privée de Murad III

Chambre privée de Murad III – coupole
Chambre privée de Murad III – coupole


autres chambres et pièces du Harem : le faste est partout !
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autres chambres et pièces du Harem : le faste est partout !
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1 et 2 - autres chambres et pièces du Harem : le faste est partout !

chambre privée d’Ahmet III, dite aussi « salle aux fruits »
chambre privée d’Ahmet III, dite aussi « salle aux fruits » du fait de ses murs peints de dessins floraux et de coupes de fruits. On devait aussi utiliser cette pièce pour les repas

autre remarquable chambre, celle d’Ahmet Ier
autre remarquable chambre, celle d’Ahmet Ier



le Grand Bazar


Le Grand Bazar d’Istanbul est un des marchés couverts les plus vastes au monde, c’est même, avec sa soixantaine de rues, une véritable ville, avec ses carrefours, des cafés, des quartiers… Le mot « bazar » vient du persan désignant un marché. L’équivalent arabe est « souk ». Les deux mots ont pris une connotation de mauvaise organisation, où tout est mal rangé… Or, que ce soit dans un souk ou dans un bazar, tout est au contraire bien à sa place, il suffit de connaître ! Celui d’Istanbul ne déroge pas à la règle : il a son quartier des bijoutiers, son quartier des vêtements, son quartier quincaillerie etc…

   
 

Le Grand Bazar avec ses 4000 boutiques fut élargi sous Soliman le Magnifique au XVIème siècle. La partie centrale la plus ancienne date elle du XVème.
Le Grand Bazar avec ses 4000 boutiques fut élargi sous Soliman le Magnifique au XVIème siècle. La partie centrale la plus ancienne date elle du XVème.



les rives du Bosphore


Pour finir une petite visite d’Istanbul, rien de tel qu’une promenade en bateau le long des rives du Bosphore, afin d’admirer les belles demeures et palais qui se succèdent entre les deux ponts principaux de la ville. On se rend ainsi compte combien cette partie de la ville ancienne est aérée et verte.

Détail du palais de Dolmabahçe. Construit au XIXème siècle, il fut le siège administratif de l’Empire Ottoman de la moitié du XIXème siècle au début du XXème.
Détail du palais de Dolmabahçe. Construit au XIXème siècle, il fut le siège administratif de l’Empire Ottoman de la moitié du XIXème siècle au début du XXème.


rives du Bosphore
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la mosquée Ortaköy fut construite sur la rive dans le style néo-baroque au XIXème siècle. Elle est située quasiment sous le pont du Bosphore que l’on voit en arrière-plan
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une des belles maisons de bois, les plus anciennes des rives, qui s’arrachent aujourd’hui à plusieurs millions d’euro…
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1 - rives du Bosphore
2 - la mosquée Ortaköy fut construite sur la rive dans le style néo-baroque au XIXème siècle. Elle est située quasiment sous le pont du Bosphore que l’on voit en arrière-plan
3 - une des belles maisons de bois, les plus anciennes des rives, qui s’arrachent aujourd’hui à plusieurs millions d’euro…

le palais de Beylerbeyi, de style baroque français, fut construit au XIXème siècle sur la rive asiatique pour servir de résidence d’été ou servir de lieu de réception des chefs d’Etats. L’impératrice Eugénie le visita, ainsi que le Duc et la Duchesse de Windsor
le palais de Beylerbeyi, de style baroque français, fut construit au XIXème siècle sur la rive asiatique pour servir de résidence d’été ou servir de lieu de réception des chefs d’Etats. L’impératrice Eugénie le visita, ainsi que le Duc et la Duchesse de Windsor


la forteresse de Roumélie fut construite par le sultan Ottoman Mehmed II le Conquérant au XVème siècle
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Sainte-Sophie
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Palais de Topkapi et sa tour de Justice dominant les nombreuses coupoles du Harem
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Mosquée de Soliman le Magnifique
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1 - la forteresse de Roumélie fut construite par le sultan Ottoman Mehmed II le Conquérant au XVème siècle
2 - Sainte-Sophie
3 - Palais de Topkapi et sa tour de Justice dominant les nombreuses coupoles du Harem
4 - Mosquée de Soliman le Magnifique, la plus grande d’Istanbul (époque ottomane, XVIème siècle)

autre belle demeure en bois ; la photo permet aussi de bien voir le courant de surface du Bosphore
autre belle demeure en bois ; la photo permet aussi de bien voir le courant de surface du Bosphore



Istanbul moderne


Petite promenade dans l’artère principale d’Istanbul, l’avenue Istiklal, ou de l’Indépendance. Trois millions de personnes y passent chaque week-end ! Cette rue piétonne de trois kilomètres de long regorge de boutiques, restaurants… et est traversée par le train historique (photo de gauche). L’avenue, qui part de Galata, s’achève sur la place Taksim (photo de droite), avec son monument de la République, datant de 1928 et commémorant la création de la République turque.

avenue Istiklal place Taksim 


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Turquie - Istanbul, la ville aux deux continents Turquie - Istanbul, la ville aux deux continents Reviewed by RENOULT on 30 novembre Rating: 5

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