Pays-Bas - les moulins de Kinderdijk

En 1740, afin de drainer le polder qui entoure toute la zone située près de la rivière le Lek, on décide de construire quelques moulins. Le nom Kinderdijk, qui peut se traduire par « digue à l’enfant », rappelle une ancienne et triste légende : au XVème siècle, une immense inondation engloutit 60 villages, faisant de nombreuses victimes. On raconte alors qu’un chat, au milieu de la furie des vagues, aurait réussi à sauver un bébé en le portant en équilibre et en le faisant s’échouer sur une digue : Kinderdijk. Lorsque l’on s’aperçut qu’il devenait urgent de faire face à la montée des eaux des rivières, qui menaçaient le polder tout entier, il fut décidé de construire 8 moulins ronds et en brique (photos ci-dessous). Quelques années plus tard, on en construisit 8 autres de l’autre côté du canal, de forme octogonale et couverts de chaume (voir photos plus bas). Désormais, il était possible de pomper l’eau suffisamment vite et de la rejeter dans la rivière Lek.

moulin rond en briques

Ci-dessous, vue rapprochée d’un des 8 moulins en pierre construits lors de la première tranche pour lutter contre la montée des eaux. Les moulins ont une hauteur moyenne de 28 mètres. Une roue à aube doit amener l’eau dans un bassin surélevé. Le meunier devait toujours placer les ailes face au vent. C’est pourquoi le moulin était constitué de deux parties, l’une fixe, l’autre, à partir de 15 mètres de hauteur, rotative : la calotte. On voit très bien la calotte sur la photo de droite, qui se faisait tourner à partir du bas par une sorte de grand gouvernail relié à une longue poutre.

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1 - A l’intérieur (l’un des moulins de Kinderdijk se visite), le meunier et sa famille occupait la partie du bas….

2 - Un moulin à pivot à droite, l’un des deux seuls de Kinderdijk.

Vue depuis les pièces d’habitation du meunier et de sa famille.

Moulins en chaume

A Kinderdijk, il y a aussi beaucoup d’oiseaux, tels ces Oies cendrées (Anser anser) 

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