La rivière Orange est le plus
long fleuve d’Afrique du Sud,
avec 2200 kilomètres, et
forme sur la fin de son
parcours la frontière avec la
Namibie. Son nom n’a rien à
voir avec une couleur
orangée éventuelle, bien que
ce fleuve longe le désert ocre
du Namib, mais fut donné en
l’honneur de Guillaume
d’Orange. Beaucoup de gens
l’appellent Gariep, qui est le
nom indigène de la rivière.
la rivière Orange se réveille doucement
Une vue satellite prise par la NASA (ci-dessous) permet de comprendre l’importance extrême du fleuve Orange dans le
fonctionnement du désert du Namib. En effet, les eaux du fleuve arrachent lors de leur parcours des roches puis du sable lors
du parcours final en bordure du désert. Ce sable est rejeté dans l’océan à l’embouchure, comme on le voit parfaitement dans
le cercle rouge à gauche de l’image. Ce sable suit alors les courants qui sont de direction Nord (flèche rouge) et remonte le désert
pour l’alimenter à nouveau une fois rejeté sur les plages. C’est en fait un cycle parfait pour le sable qui passe par différentes étapes :
DUNES >>(vent)>> RIVIERE >>(courant)>> OCEAN >>(vent)>> DUNES
Le fleuve Orange, lors de son incessante érosion des montagnes en amont, entretient plus qu’un désert, il enrichit les Hommes…
Pourquoi ? En amont, le fleuve traverse des montagnes riches en diamants, qui se retrouvent déposés sur les plages au nord de l’embouchure… Toute une région au sud de la Namibie est d’ailleurs totalement interdite d’accès : la côte des diamants…
vue satellite
Ces deux sympathiques animaux ont été photographiés avant d’arriver sur la rivière Orange qui, si elle possède de nombreux
serpents ou scorpions, n’abrite aucun crocodile ni aucun hippopotame, ce qui en fait un fleuve apprécié pour les descentes en canoë
(ce que nous avons fait). A gauche, un jeune scorpion sous une pierre la nuit, et un beau scolopendre fortement coloré
(certainement dangereux donc) à droite.
Propice à une descente calme sur ses eaux, nous avons fait deux jours de canoë sur le fleuve Orange, ce serpent vert qui ondule
entre des montagnes désertiques. Naviguant entre Afrique du Sud et Namibie, la première journée fut horrible avec un vent de
face qui nous faisait croire que nous remontions le fleuve au lieu de le descendre ! Heureusement que le lendemain le vent
s’était calmé !
le calme de la rivière
Descente tranquille du fleuve Orange, agrémentée de quelques petits rapides durant lesquels on rangeait les
appareils photos.
en milieu de journée
Fin de parcours dans ces beaux paysages désertiques.
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1 - Motacilla aguimp –
Bergeronnette pie
3 - Streptopelia senegalensis
– Tourterelle maillée
Pycnonotus nigricans – Bulbul brunoir
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