Mexique - Palenque, des temples mayas dans la jungle
La magnifique et romantique
cité de Palenque domina
toute la civilisation maya
durant la période classique.
Palenque, c’est avant tout un
formidable emplacement, au-dessus
de la plaine de
l’Usumacinta, au milieu de
collines croulant sous une
végétation luxuriante.
Comme pour le très célèbre
site du Ta Prohm à Angkor
(Cambodge), totalement noyé
sous un dédale de racines et
de branches, la forêt, aidée
par un climat chaud et
humide, a totalement détruit
le centre cérémoniel. Il a fallu
des années – et le travail est
loin d’être fini comme en
témoignent les nombreuses
pyramides que l’on devine sur
place, ensevelies sous un
humus de plusieurs mètres –
pour rendre à Palenque un
peu de sa grandeur d’antan, et retrouver cette ville où sculpture et architecture avaient atteint la perfection. Quoi qu’il en soit, un
voyage dans les terres du Chiapas ne peut s’envisager sans une promenade romantique parmi ces temples séculaires…
Centre de Palenque, depuis la terrasse du temple de la Croix. On distingue au premier plan les temples du
Soleil, 14 et 15 (ce dernier en bien mauvais état), ainsi que le temple des Inscriptions au second plan.
Vue sur le temple des Inscriptions, recouvert autrefois (comme les autres temples d’ailleurs) de stucs et peint.
Il doit son nom aux inscriptions datant de 692 ap. JC retrouvées sur un mur à l’intérieur du sanctuaire. D’une
hauteur de 25 mètres, il a été érigé en mémoire du grand roi de Palenque : Pakal.
Tour de quatre étages dominant l’ensemble dit du « palais », au lever du soleil.
Sympa, non ? C’est un des monuments les plus caractéristiques de Palenque, avec
ses 15 mètres de haut. De magnifiques sculptures et une inscription datée de 783
ont été retrouvées à l’intérieur, dont un hiéroglyphe signifiant « Venus » ou « étoile
», laissant deviner un rôle d’observatoire astronomique, comme c’était souvent le
cas chez les mayas.
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1 - Cour intérieure du Palais. Nous
étions parmi les premiers sur le
site, ce qui nous a permis de
toucher du doigt la magie de
Palenque. Le Palais est une
succession de patios et de
pièces.
2 - Autre vue sur le temple des
Inscriptions.
3 - Galerie à arcades dans le Palais.
La technique utilisée est celle
des voûtes en encorbellement,
qui consiste à lier deux murs
porteurs par des rangées de
pierres superposées, toujours
en saillies.
4 - stèle du Palais
Dans les édifices importants de certaines régions, les temples sont surélevés par l’ajout de crêtes faîtières, comme c’est le cas
sur le temple ci-dessous qui fait face au temple de la Croix. A Tikal, au Guatemala, ces faîtes peuvent atteindre plusieurs
mètres de hauteur, et même dépasser largement celle du temple proprement dit, au sommet des paliers. Appelée aussi «
cresteria », il s’agit d’un élément décoratif, ajouré, typique de cette architecture.
temple avec sa crête faîtière
Temple du Soleil. Ce temple, couronné d’un grand faîte, atteint 19 mètres de hauteur. Composé de deux
galeries parallèles, il possède à l’intérieur le célèbre panneau du Soleil (d’où son nom héhé… vous l’auriez
deviné !).
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1 - Temple de la Croix et de la Croix
foliée. On voit très bien sur cette
photo que la planification de la
ville était dépendante de la
topographie du terrain.
2 - Le temple de la Croix a été édifié
en 692. On voit très bien la crête
ajourée. Elle possède dans son
sanctuaire une sculpture
figurant un arbre sacré en
forme de … croix.
3 - Encore du boulot à Palenque ?
Jugez-en avec cette
photographie. Peut-être que
lors de votre visite, vous aurez la
chance de gravir sans encombre
cette pyramide enfouie sous la
végétation…
4 - Autre vue de Palenque sur les
deux monuments « phares » du
centre : le temple des
Inscriptions faisant face au
Palais, reconnaissable à sa tour-observatoire.
Autre temple de la partie Nord de la ville, à l’écart du centre cérémoniel. Pas mal non plus, non ?
Palenque, c’est forcément une belle incursion dans la jungle, et l’occasion d’admirer de très beaux oiseaux,
comme les tangaras. Ces lianes torturées GRIMPENT vers la lumière, en luttant contre l’attraction de la terre
(on fait trop souvent l’erreur de dire que les lianes pendent, donc qu’elles poussent vers le bas ; si c’est le cas,
c’est que la partie au sol s’est détachée, mais non que la plante pousse à l’envers !)
Elément incontournable de tout site maya : le terrain de balle. Un jeu terrible puisque les perdants pouvaient
perdre la vie… un honneur pour nourrir les dieux.
Dernière incursion dans la forêt avant le départ pour le Guatemala tout proche et ses jungles encore plus
épaisses… Le ruisseau Otulum divise en deux les monuments de Palenque et poursuit son chemin en créant de
belles vasques.
Mexique - Palenque, des temples mayas dans la jungle
Reviewed by RENOULT
on
20 février
Rating:
Belle série de photos. J'ai visité il y a quelques années...
RépondreSupprimerGreat blog I enjoyed reaading
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