Indonésie - Sumatra, le parc national de Way Kambas
Le parc National de Way
Kambas fut l’un de premiers,
en 1937, à être créé dans
l’archipel indonésien. La
zone de Way Kambas est la
maison de 350 éléphants
(Elephas maximus
sumatrensis), une sous-espèce
de l’Eléphant d’Asie.
250 vivent à l’état sauvage,
les autres étant dans un
centre d’entraînement pour
leur « apprendre » à
travailler dans des industries
locales. Beaucoup plus
sauvage est la zone de Way
Kanan, une petite guest-house
dans une clairière, sur les
bords de la rivière Sungai, à
13 kilomètres de l’entrée du
parc. Nous avons rejoint Way
Kanan, comme pour Baluran,
par moto. Nous sommes bien installés là-bas, et nous y passerons quelques nuits. C’est la dernière étape du voyage et nous allons
tout donner pour voir de nouvelles espèces d’oiseaux. Le bouquet final nous sera proposé le tout dernier jour avec en une petite
heure dix nouvelles espèces, et pas des moindres, dont deux espèces de calaos, l’immense Pic à ventre blanc (Dryocopus javensis),
le Rouloul couronné (Rollulus rouloul) ou le Faisan noble (Lophura ignita). Enfin, n’oublions pas non plus la plus belle
observation ornithologique de ces deux mois, dans les marais situés de l’autre côté de la rivière : le Canard à ailes blanches
(Cairina scutulata), un des oiseaux les plus rares au monde, que l’on ne peut presque que voir ici, à Way Kambas.
rivière dans le parc
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1 - Une phase d’attente dans notre guest-house durant les fortes pluies tropicales quotidiennes. Nous n’avons pas arrêté une seule seconde en trois jours, faisant des allers-retours le long du chemin dans la forêt pour observer les oiseaux. Finalement nous avons été récompensés avec environ 130 nouvelles espèces vues durant ce voyage, même si cela aurait pu être meilleur : l’ornithologie est une activité difficile en forêt dense, les oiseaux y sont finalement peu nombreux mais variés, et ce ne sont pas les captures illégales d’oiseaux de volières qui vont améliorer les résultats…
2 - Nous avons bien essayé de sortir du chemin principal pour aller en forêt mais les sangsues innombrables accouraient aux
moindres vibrations, laissant des traces non douloureuses mais fort désagréables de retour au bercail…
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1 - Un phasme saute sur la tête de Julien, mais, du coup, est moins à son aise pour son mimétisme…
2 - Julien et moi à l’affût du moindre Martin-pêcheur ou Martin-chasseur.
3 - Les oiseaux sont toujours très
difficiles à voir dans une forêt
tropicale.
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Indonésie - Sumatra, le parc national de Way Kambas
Reviewed by RENOULT
on
02 février
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