France - Paris, fluctuat nec mergitur
Ah ! Paris ! Comment évoquer en quelques mots cette ville où l’on revient toujours visiter des monuments, guetter une expo, redécouvrir un musée, chercher une ambiance dans un de ses innombrables quartiers ? Celle dont la devise est de flotter mais ne jamais sombrer reste une des plus belles villes au monde, un centre de l’art et de la culture. Rien que le musée du Louvre pourrait occuper des années un passionné des arts. Paris est une ville hors-norme car elle a une histoire. Une longue histoire, démarrée plusieurs siècles avant notre ère lors de sa fondation par un peuple celtique, les Parisii, qui lui donnèrent son nom. (très) Loin d’être exhaustive, cette page présente quelques monuments incontournables de la ville Lumière, de la Tour Eiffel au Louvre, en passant par l’Opéra Garnier ou Notre-Dame.
Notre-Dame l’emblématique trône depuis des siècles au-dessus de la Seine
la tour Eiffel
Véritable symbole de la ville, la « Dame de fer » est une icône mondiale, et détient même un record absolu : il s’agit du monument culturel payant le plus visité au monde. Dans Paris, rien ne vient dominer les 324 mètres (avec antenne) de la tour, édifiée par Gustave Eiffel à l’occasion de l’exposition universelle de 1889.
la Tour Eiffel depuis la Seine : un symbole que l’on imagine avoir toujours existé !
une acceptation difficile... Si l’on a aujourd’hui du mal à imaginer Paris sans sa tour, il faut bien savoir qu’à l’époque de sa construction, nombreuses furent les personnalités à s’élever contre ce projet titanesque qui allait à coup sûr défigurer la capitale. Certains écrivains ont d’ailleurs rédigé un pamphlet en 1887 dans le journal le Temps, dont Maupassant ou Dumas fils. Voici un extrait qui permet de bien saisir leur stupéfaction : « II suffit d’ailleurs, pour se rendre compte de ce que nous avançons, de se figurer une tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu’une noire et gigantesque cheminée d’usine, écrasant de sa masse barbare : Notre-Dame, la Sainte-Chapelle, la tour Saint-Jacques, le Louvre, le dôme des Invalides, l’Arc de triomphe, tous nos monuments humiliés, toutes nos architectures rapetissées, qui disparaîtront dans ce rêve stupéfiant. Et pendant vingt ans, nous verrons s’allonger sur la ville entière, frémissante encore du génie de tant de siècles, comme une tache d’encre, l’ombre odieuse de l’odieuse colonne de tôle boulonnée. »
vue nocturne depuis le sol sur les deux premiers étages
la vue sur Paris, comme ici sur le Champ de Mars et la tour Montparnasse, depuis la Tour, est bien entendu fabuleuse !
1 - vue côté Seine
2 - le dôme des Invalides
2 - le dôme des Invalides
3 - le palais Chaillot
la cathédrale Notre-Dame
Monument français le plus visité, et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la cathédrale Notre-Dame trône au coeur de l’île de la Cité et plonge le visiteur en pleine époque médiévale. Elle est entièrement gothique, mais avec des variations (primitif et rayonnant) car il a fallu deux cents ans pour l’édifier. Qui ne s’est jamais souvenu des cloches percutées par Quasimodo et de la belle Esmeralda en admirant la rosace depuis le vaste parvis ? Victor Hugo a imprimé Notre-Dame dans notre imaginaire collectif, et pour toujours.
la façade avec ses deux tours remonte au XIIIème siècle ; elles n’ont pas exactement la même hauteur ; on voit parfaitement à 20 mètres de hauteur la fameuse galerie des Rois, qui représente côte à côte 28 générations de rois de Judée ayant précédé le Christ ; chaque statue mesure 3,5 mètres de hauteur, ce qui donne une échelle de l’ensemble !
Notre-Dame vue par Victor Hugo... Quel meilleur guide que Victor Hugo pour nous décrire l’indescriptible ? « Il est, à coup sûr, peu de plus belles pages architecturales que cette façade où, successivement et à la fois, les trois portails creusés en ogive, le cordon brodé et dentelé des vingt-huit niches royales, l’immense rosace centrale flanquée de ses deux fenêtres latérales comme le prêtre du diacre et du sous-diacre, la haute et frêle galerie d’arcades à trèfle qui porte une lourde plate-forme sur ses fines colonnettes, enfin les deux noires et massives tours avec leurs auvents d’ardoise, parties harmonieuses d’un tout magnifique, superposées en cinq étages gigantesques, se développent à l’oeil, en foule et sans trouble, avec leurs innombrables détails de statuaire, de sculpture, et de ciselure, ralliés puissamment à la tranquille grandeur de l’ensemble ; vaste symphonie en pierre, pour ainsi dire ; oeuvre colossale d’un homme et d’un peuple, tout ensemble une et complexe comme les Iliades et les romanceros dont elle est soeur ; produit prodigieux de la cotisation de toutes les forces d’une époque, où sur chaque pierre on voit saillir en cent façons la fantaisie de l’ouvrier disciplinée par le génie de l’artiste ; sorte de création humaine, en un mot, puissante et féconde comme la création divine dont elle semble avoir dérobé le double caractère : variété, éternité. Et ce que nous disons ici de la façade, il faut le dire de l’église entière ; et ce que nous disons de l’église cathédrale de Paris, il faut le dire de toutes les églises de la chrétienté au Moyen Âge. Tout se tient dans cet art venu de lui-même, logique et bien proportionné. Mesurer l’orteil du pied, c’est mesurer le géant ».
vue nocturne sur le chevet de Notre-Dame et ses arcs-boutants soutenant l’abside
L’emplacement de Notre-Dame correspondait à un ancien temple gallo-romain dédié à Jupiter, qui fut ensuite remplacé par une basilique paléochrétienne. Au XIIème siècle, l’art gothique a déjà débuté avec la construction de la basilique de Saint-Denis, premier édifice du genre, puis de Laon. La première pierre et le début d’une longue histoire fut posée en 1163.
Détail du portail principal de la façade Ouest, dit du Jugement dernier. Le Christ du tympan domine la scène, entouré de deux anges portant les instruments de la Passion. L’Enfer et ses damnés occupe la partie basse de l’ensemble, mais au final prend assez peu de place, ce qui laisse pour les spectateurs de l’époque une grande place à l’optimisme, et une preuve de la miséricorde de Dieu.
2 - la rosace Nord date du XIIIème siècle
3 - vue de la tribune depuis la nef
le quartier Montmartre
Montmartre est un des quartiers préférés de tous les visiteurs. Il faut dire qu’au sommet de la butte, point le plus haut de la capitale à 150 mètres de hauteur, la vue sur Paris est fabuleuse. L’ambiance des petites rues l’est tout autant, sur ces pavés qui ont vu passer tant d’artistes, de musiciens et de peintres. Pour y accéder, vous aurez le choix entre des volées d’escaliers ou un funiculaire.
La basilique du Sacré-Coeur fut édifiée à la fin du XIXème siècle et est, avec ses 10 millions de visiteurs par an, le deuxième monument le plus visité de France après Notre-Dame.
3 - entrée du fameux Moulin Rouge, cabaret parisien fondé en 1889
4 - le Moulin Rouge
A Montmartre, ce sont surtout les artistes qui marquent les lieux : Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Modigliani ou Picasso investissent le quartier autour de la place du Tertre et du moulin de la Galette.
1 - le moulin de la Galette, dont Renoir a proposé une inoubliable vision lors d’un des bals organisés à l’époque
2 - un autre moulin
le musée du Louvre
Evoquer le Louvre, c’est évoquer une ville en soi, un monstre culturel et historique, un temple de la culture et de la conservation. Il faudrait une vie pour explorer le Louvre. A chacune de nos nombreuses visites, nous sommes subjugués par cette profusion d’objets, de peintures, toujours mis en avant avec le plus grand soin. Et là où le Louvre, à mon humble avis, est insurpassable dans le monde, c’est qu’aux oeuvres présentées s’ajoute un second coup de massue : la beauté du coffre-fort lui-même, cet écrin du Louvre, ancien palais royal et qui devint assez vite un lieu de conservation et de mémoire, dès le départ de Louis XIV pour Versailles. Le Louvre est, vous l’aurez compris, un lieu qui n’a pas de prix.
Le Louvre, c’est 35 000 oeuvres présentées dans un espace pharaonique de 60 000 m² de salles. Le projet Grand Louvre a permis de faire d’énormes travaux dans la présentation des objets au public.
un des nombreux trésors de l’art babylonien
Petite sélection d’oeuvres incontournables du Louvre :
l’opéra Garnier
L'Opéra Garnier est un bâtiment immanquable du Paris du XIXème siècle, voulu par le préfet Haussmann lui-même, appuyé par Napoléon III. La construction ne se fait pas sans mal, dès 1863, à cause en particulier d’une nappe phréatique très vite atteinte, qui va nécessiter un immense cuvetage rempli d’eau : c’est ce « lac » sous l’opéra qui donnera naissance au mythe du « fantôme », surtout après le roman de Gaston Leroux.
la façade de l’opéra Garnier de style Renaissance avec la galerie couverte du premier étage ; cette façade Sud donne sur la place de l’Opéra, ouverte par Haussmann
Trois pièces de l’opéra sont absolument somptueuses : le hall avec le grand escalier, le grand foyer, et la salle elle-même. En arrivant au pied de l’immense escalier, on ne peut être que subjugué par ses proportions et sa monumentalité ! On ne sait où donner de la tête entre l’or, le cuivre, les peintures, les marbres, les sculptures… Cet escalier à double révolution conduit le public à l’orchestre, aux baignoires, puis plus haut aux balcons.
le hall du grand escalier est absolument somptueux !
Le grand Foyer permettait aux spectateurs de tous horizons de se rencontrer durant les pauses du spectacle. Il est incroyable, voulu comme une autre galerie des glaces de Versailles, avec ses nombreux miroirs, sa décoration riche et variée, et ses deux autres petits salons à chaque bout. Le plafond relate en de nombreuses scènes l’histoire de la Musique, de la Comédie et de la Tragédie.
une tradition brisée... Jusqu’au XIXème siècle, les foyers des salles de spectacle étaient uniquement destinés aux hommes : les femmes, elles, se retiraient dans leur loges respectives. Mais les coutumes sont toujours destinées à changer : lors de l’inauguration de cet opéra Garnier, la reine d’Espagne émet le désir de visiter ce Foyer. Dès lors, toutes les femmes voudront en faire autant.
le Grand Foyer de l’opéra Garnier
Et cette salle alors ? Parce que c’est tout de même ici, le coeur de l’opéra, où retentissent les airs de Verdi ou les notes d’un ballet ! Et bien elle est en forme de fer-à-cheval, « à l’italienne » : sur vingt mètres de hauteur, cinq niveaux de loges richement décorées. Deux mille personnes peuvent assister à un spectacle. Le célébrissime plafond fut peint par Marc Chagall en 1964 sous la demande d’André Malraux, afin de redonner un pouvoir d’attraction à l’opéra, qu’il avait un peu perdu après la deuxième guerre mondiale. Personnellement, et comme beaucoup puisque ce plafond fit scandale, je ne le trouve pas du tout à sa place ici et totalement en décalage avec le reste de la décoration !!
la salle à l’italienne de l’opéra avec une partie de la controversée coupole peinte par Chagall
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1 - vue du côté Ouest de l’opéra
2 - la rotonde des abonnés
3 - grand escalier
4 - l’avant foyer et son plafond de mosaïques
5 - le plafond de Chagall
les grands magasins haussmanniens
Non loin de l’opéra se trouvent les Grands magasins. Relisons Zola et son bonheur des Dames, avec l’essor de ces monstres d’acier qui déploient sur plusieurs étages et des milliers de mètres carré tout ce qui peut tenter. Le Printemps fait partie de ces monstres de la consommation, et comme son voisin les galeries Lafayette, est classé monument historique. C’est ici que sont inventées les soldes annuelles, puis les escaliers mécaniques. Même si l’on n’est pas un fervent passionné de magasins, il faut aller voir les bâtiments pour admirer l’audace et l’imagination des architectes, notamment pour les vastes coupoles. Et en période de Noël : aller rêver comme des gamins devant les fameuses vitrines décorées et animées…
la coupole en vitrail du Printemps, montée en 1923
Les Galeries Lafayette sont un peu plus récentes, 1908 sur ce boulevard. Bien vite, elles se tournent vers le luxe et impressionnent les visiteurs avec la grande coupole de style byzantin dominant de ses 33 mètres cinq étages de vitrines. La lumière pénétrant la coupole éclaire admirablement l’immense hall dédié aux parfums et objets de luxe. Une grande mise en scène !
le Panthéon
Le Panthéon est, historiquement, le bâtiment édifié par les Grecs puis les Romains en l’honneur de tous leurs dieux (pan = tous ; theos = dieu), le plus connu étant celui voulu par l’empereur Hadrien à Rome. A partir du XVème siècle, on a commencé à y déposer les corps des hommes illustres d’une nation (le peintre Raphaël par exemple se trouve dans celui de Rome). Il en fut de même à Paris, dans ce bel édifice néoclassique dominant la montagne Sainte-Geneviève. C’est un exemple de changement de fonction d’un monument, puisque lors de sa construction au XIXème siècle, il était destiné à recueillir le châsse de Sainte Geneviève. Il fut ensuite public en devenant un lieu où sont honorés les grands hommes (et quelques femmes même si trop peu) de notre pays.
le Panthéon domine la place du même nom
l’intérieur sobre du Panthéon : c’est dans la crypte que se révèle la véritable vocation de l’édifice
La crypte est immense puisqu’elle couvre la superficie totale de l’édifice. A l’heure actuelle, 75 personnalités reposent là, pour une capacité de plus de 300 personnes. Depuis 2015, deux femmes sont venues accompagner Marie Curie et Mme Berthelot : Geneviève De Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion. Voltaire, Rousseau et Hugo sont probablement le trio d’écrivains le plus célèbre !
le caveau dans la crypte avec le tombeau de Victor Hugo à gauche
3 - la crypte
4 - tombeau de Voltaire
le Museum d’Histoire Naturelle
Le Museum d’Histoire Naturelle de Paris est l’un des plus importants du genre au monde. Il naît, au XVIIème siècle, sous le siècle de Louis XIII, de la volonté de créer un jardin botanique des plantes médicinales afin de former les futurs médecins et apothicaires. Aujourd’hui, c’est avec ses 62 millions de specimens un des plus importants lieux de conservation de la diversité du vivant au monde. Sachez en revanche que vous devrez payer différentes entrées pour tout voir car les galeries sont séparées : botanique, minéraux, paléontologie etc… Celle de la Grande Galerie de l’Evolution est la plus spectaculaire.
Au XIXème les choses changent : on se passionne pour la vie animale qui supplante l’intérêt du végétal. Il faut dire que les scientifiques de renom sont légion : Cuvier, Lamarck ou bien entendu Darwin. Les expéditions aux quatre coins du monde se multiplient et les collections s’amassent !
la grande galerie de l’Evolution vue depuis le jardin des Plantes
église Saint-Sulpice
L'église de Saint-Sulpice remonte au XVIIème siècle. Ses murs ont vu passer pas mal d’événements célèbres, comme le mariage de Victor Hugo ou celui de Robespierre. Madame de la Fayette y est enterrée. Sa façade en impose avec ses deux tours ! Elle se veut un mélange de baroque et de néoclassique, prenant comme modèles le Gesu de Rome, célèbre édifice jésuite, et la cathédrale Saint-Paul de Londres. Mais le projet initial n’arrivera pas à terme et aujourd’hui le visiteur observe quelque chose au goût d’inachevé : la tour droite n’a jamais été terminée 73 mètres pour l’une, 68 pour l’autre), et le fronton central a été détruit par la foudre mais ne fut jamais reconstruit.
3 - Le gnomon de l’église fut installé au XVIIIème siècle par les savants de l’Observatoire de Paris : le curé souhaitait calculer précisément la position du soleil au cours de l’année pour calculer l’équinoxe de mars, et donc Pâques.
église Saint-Germain-des-Prés
Saint-Germain-des-Prés est une ancienne abbaye royale bénédictine, soumise au pape, et qui fut fondée dès le VIème siècle ! Elle fut nécropole royale jusqu’à la fondation de la basilique de Saint-Denis, mais plus aucune sépulture médiévale ne s’y trouve encore de nos jours. Le choeur, le transept, et les quatre premiers niveaux du clocher sont les parties les plus anciennes : Xème siècle. Puis c’est la nef, un siècle plus tard. C’est donc l’une des toutes premières églises de style gothique, ce qui permettra une diffusion de cette architecture. La Révolution sonnera le glas de l’abbaye, qui deviendra une manufacture de salpêtre !
Saint-Germain-des-Prés élève son vieux clocher dans le ciel de la capitale : c’est un des plus anciens édifices religieux de la ville.
2 - déambulatoire
3 - l’église vue de côté
église Saint-Séverin
Avec l’église Saint-Séverin, au coeur du quartier Latin, on change de style : sa construction en gothique flamboyant remonte au XIIIème siècle. Le déambulatoire possède une colonne torsadée en forme de palmier à ne manquer sous aucun prétexte !
2 - la nef
le musée de l’Orangerie
Le très beau musée de l’Orangerie est situé dans le jardin des Tuileries, et donne sur la place de la Concorde. Fans d’impressionnisme, il vous faut venir ici ! Comme son nom l’indique, le bâtiment fut édifié, dans les années 1870, afin d’y abriter les orangers des Tuileries. Mais c’est en 1920 que sa vocation va changer, lorsqu’il est choisi par Claude Monet en personne pour y accueillir le vaste cycle des Nymphéas qu’il vient de donner à l’Etat. Deux immenses pièces sont d’ailleurs consacrées à ces toiles, les mettant en valeur d’une manière incroyable. Le reste vaut le détour également : beaucoup de toiles de maîtres et de magnifiques dessins d’une valeur inestimable.
Monet et ses nymphéas... Bien installé dans son domaine de Giverny, Claude Monet a peint, durant les 30 dernières années de sa vie, 250 peintures à l’huile représentant des jardins de fleurs, des bassins de nénuphars et des petits ponts : seule la lumière varie indéfiniment. Pour la série de l’Orangerie, il les commence en 1914 et les lèguera quatre ans plus tard. Il y a huit compositions, toutes de deux mètres de hauteur, mais de longueur variable (de 6 à 17 mètres). C’est donc un ensemble de 200 m² qui en fait une des oeuvres les plus imposantes du siècle. L’ordre n’est pas dû au hasard car le spectateur doit suivre les toiles en avançant dans les saisons : les nymphéas sont donc un hymne au temps qui passe.
l’Orangerie
la grande mosquée de Paris
Située à deux pas du Museum d’Histoire Naturelle, la Grande mosquée de Paris ne peut se manquer avec son minaret de style mauresque de 33 mètres de hauteur. C’est en 1922 qu’elle voit le jour, après la première guerre mondiale qui vit 70000 soldats de confession musulmane mourir pour la France. De nombreux artisans d’Afrique du Nord sont sollicités pour réaliser la décoration de cet édifice qui prend comme modèle celle de Fès. Outre la salle de prière (que les non-musulmans ne peuvent visiter), l’ensemble comporte une madrassa, des jardins, une bibliothèque et un restaurant salon de thé à la somptueuse décoration.
cour intérieure de la mosquée
2 - vue d’ensemble de la mosquée depuis l’entrée du Museum
3 - entrée de la salle de prières
4 - beau décor pour ce salon de thé
le canal Saint-Martin
Communiquant avec la Seine, le canal Saint-Martin déroule ses 4,5 km de long qui remonte à la première moitié du XIXème siècle ; il devait permettre d’amener l’eau potable dans Paris. Avec ses neuf écluses, ses ponts fixes et tournants, son pittoresque nous rappelle Amélie Poulain y lançant ses galets dans le film de Jean-Pierre Jeunet…
les écluses du canal Saint-Martin
autre vue du canal
jardins des Tuileries et place de la Concorde
Les jardins à la française des Tuileries sont les plus grands de ce type dans la capitale. Ils appartenaient au palais éponyme. Au Moyen-Age on y trouvait une vaste fabrique de tuiles, d’où le nom. La perspective depuis la place sur, d’un côté, l’arc de triomphe du Carroussel devant le Louvre et, de l’autre, la place de la Concorde, est grandiose. Cette dernière est ornée en son centre du célèbre obélisque de Louxor offert à la France par le Pacha d'Egypte Méhémet Ali en reconnaissance du travail de Champollion sur la traduction des hiéroglyphes. Le nom Concorde a été donné par le Directoire après la période de la Terreur. C’est la plus grande place de Paris.
2 - les Tuileries
3 - place de la Concorde avec l’obélisque de Louxor
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France - Paris, fluctuat nec mergitur
Reviewed by RENOULT
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23 janvier
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